CONNEXION

Esprit CESAM à Marche en Famenne durant 2002 du 29/07/2002 au 04/08/2002

Récit de l'activité

La formation moniteur “Death Ride”

Vendredi 29 juin, 17h30:
Départ des futurs moniteurs Death Ride de Cesam Nature en direction de Durbuy, la plus petite ville de Belgique. Sur place nous avons retrouvé Fabien, Geoffroy, Quentin et Nicolas. Plus tard, Alain et Véronique nous ont rejoint dans les bois. Car, à peine arrivés, nous nous sommes dépêchés de trouver un chouette endroit de bivouac.
Une fois installés, nous avons préparé un splendide feu. Celui-ci nous a tenus au chaud, nous a donnés de la lumière et nous a permis de cuire notre viande. Tout un programme, ponctué par l’installation du hamac de Fabien, le montage de la tente d’Alain et Véronique, et surtout de longues discutions et nombreuses tranches de rigolade.
Bref, l’ambiance était au rendez-vous et pour cause… c’était l’anniversaire de Didier.

Samedi 30 juin, 6h00:
Quelques temps après le lever du soleil, c’était la troupe CESAM Nature qui devait, tant bien que mal, se lever. Dur, dur… C’est qui encore qui disait que la vie appartenait à ceux qui se lèvent tôt ? Sans traîner, nous nous sommes préparés. Nous avions rendez-vous à 7h45 avec l’adjudant Marc Gilbert, responsable technique de la Fédération Belge des Sports Aventure.
Après un petit speech du président de la Fédération, nous avons entamé la formation. Au programme de la matinée : les nœuds, leurs réalisations, leurs utilisations, leurs caractéristiques, … Cela n’a pas été très compliqué car nous nous étions réunis avant la formation pour les travailler ensemble.
Après avoir mangé notre pique-nique (merci Véro), nous avons entamé les séances de rappel. Jusque là, rien de compliqué pour les grimpeurs et spéléologues avertis sue nous sommes.
Mais en milieu d’après midi, nous sommes entrés dans le vif du sujet. Le premier Death Ride fut tendu, les premiers “fitages” réalisés, les premiers sauts faits et les premiers freinages aussi, bien entendu. Çà a été même plutôt folklorique d’ailleurs. Les premiers essais furent “séchés” et chacun prit 10 cm dans les bras. Mais très vite, on s’est fait la main et les arrivées se sont faites sur des œufs… enfin presque.
Après cette première journée de formation bien remplie, place à la détente. Nous avons pris la direction l’Ourthe, enfilé les maillots de bain et… tous à l’eau. Sans exceptions ! Cela a fait tellement de bien, que c’était un réel plaisir. Rien de tel que l’imprévu et l’aventure. Dans ces moments là, on vit.
Mais après, de retour au bivouac, c’était l’hécatombe. Tout le monde était crevé. Nous avons avalé avec plaisir notre souper, toujours autour du feu bien entendu, et… au dodo.

Dimanche 1 juillet, 7h30:
Génial, nous avons pu dormir 1h30 en plus. C’était trop le bonheur. Mais paradoxalement, nous avons eu plus dur à nous réveiller que la veille. Enfin, il paraît. Je ne peux pas en témoigner car j’étais le dernier à me réveiller.
Cette fois, nous avions rendez-vous avec Marc et Patrick au camp Roi Albert de Marche pour 9h00. Au programme de la journée : un examen de synthèse qui consistait, pour l’équipe, au montage d’un Death Ride de 120 mètres avec passage de rivière sur pont de singe… Bref, un des Death Ride les plus compliqué à monter. Il n’y a pas de secret, çà nous a pris la matinée. Et l’après midi, chacun a été évalué sur ses compétences aux différents postes : fitage, frein principal, frein de secours, déblocage de personnes bloquées, …
Beau travail d’équipe, bonne ambiance, … telles étaient les paroles de Marc et Patrick, nos deux instructeurs, en conclusion de cette formation de moniteur Death Ride.
La formation que nous avons suivie est la plus poussée en ce qui concerne le Death Ride classique, mais nous attendons avec impatience les recyclages qui nous amèneront à faire des Death Ride dans d’autres conditions.
Ce week-end fut très instructif et très sportif. Il ne manquait que Laurent, un des notre qui a dû rentrer chez lui pour raisons personnelles.
J’espère que rapidement nous pourrons organiser notre premier Death Ride de l’asbl.

Pierre Tasch, moniteur “death ride”.