CONNEXION

Escalade/Blocs à Fontainebleau durant Pâques du 13/04/1999 au 15/04/1999

Récit de l'activité

Les 3 jours à Fontainebleau

13 avril ‘99

Nous voilà tous sur le petit parking du Berlaymont, avec nos sacs, et des tout petits yeux venant de se réveiller… Hé, il n’est que 8h du matin et ce sont les vacances!!!
C’est ainsi que Jennifer, Fanny, Isabelle et Antoine vont aller affronter les terrifiants blocs de Fontainebleau… Oh, mais n’oublions pas Didier, le maître de la grimpe. Que ferions-nous sans son sens de l’orientation (cfr. la fameuse N7 introuvable et l’obélisque!) ? Mais perdus, nous ne le serons jamais. La preuve est que nous sommes belle et bien arrivés à l’Arcanche, le lieu de nos multiples exploits. Quel endroit splendide pour casser la croûte et boire un petit coup à la superbe fontaine.
Nous étions partis avec la pluie, nous arrivons avec le soleil. Ceci sûrement avec l’aide de Bob Marley qui nous a accompagné pendant près de 5h.
Nous pouvons alors planter nos tentes confortablement dans la clairière. Maintenant que tout est prêt, nous pouvons enfin tester les gros rochers et prouver ce dont nous sommes capables de faire! Nous nous en sortons pas mal du tout et attrapons de l’assurance. Didier nous aidera peut-être quelques fois afin de nous débloquer de positions plutôt débiles, voire extraordinaires et parfois artistiques. Le plus dangereux dans ces cas-là est le rire… Conseil: bien s’accrocher et ceci pour la photo, bien entendu.
Un bon repas bien mérité nous attend maintenant au camping: riz, petits pois carottes, pain de viande à la Pascale.
Mais Didier ne se sent pas très bien… Une bonne nuit de sommeil le guérira.

14 avril

Merde alors! Il pleut. C’est pas vrai. Déjà qu’il fait froid et puis il y a eu des fuites dans un matelas (vive la gonfle pour Isabelle). Mais ne nous dégonflons pas! Rien de mieux qu’un petit déjeuner au volant avec l’éternel Bob, nous réchauffant un peu. Décathlon à fond la forme!! Pourquoi pas aller visiter un Décathlon? Grâce à la bonne description de quelques gens du pays, nous y arrivons avec beaucoup de… difficultés. Il est petit mais complet.
Alors nous prenons la direction de Paris pour aller faire de la grimpette dans la salle Antrebloc, avenue H. Barbuse. Mais où est donc l’avenue H. Barbuse? L’orientation de Jennifer et Didier sera à nouveau très précieuse. Existe-t-elle? Après avoir fait la rue Barbuse environ 30 fois, nous réalisons que nous sommes dans la mauvaise H. Barbuse!!!
Après 2h de recherche, nous arrivons enfin à la salle. Celle-ci est cool et moderne. C’est alors que nous essayons à nouveau de franchir les voies les plus dures. On commencera peut-être par les voies jaunes… les plus faciles. Le principe est de suivre les prises de même couleur, n’est-ce pas Antoine? Il est clair que le niveau de cette salle est un peu plus élevé que le nôtre. Mais on se démène et on s’étonne parfois. Impressionnés par les catalogues de muscles (à côté de nous) franchissant (presque) tous les obstacles, nous, on rigole quand même: Fanny avec ses fous rires, Antoine avec ses longues jambes et ses petites blagues, Jennifer avec ses positions extraordinaires, Isabelle avec ses petites chutes accompagnés de petits cris et enfin Didier avec son appareil photos et ses commentaires bien rigolos. Cette salle est vraiment sensationnelle: blocs, murs, toits, mais aussi salle de fitness, sauna, jacuzzi, et qui saune, dit douche bien chaude ha, ha, ha.. Qu’est-ce que vous croyez? On ne se refuse rien chez Real World Discovery.
Merci bien la pluie de nous avoir fait découvrir une salle parisienne bien sympa. Mais rien ne vaut la nature, bien entendu!
De retour au camp, après seulement 30 min. de roulage (chapeau!), ça creuse un peu là-dedans. C’est alors que Didier nous démontre ses qualités de fin cuistot. Rien de tel qu’un bon spaghetti à la bolognèse. Ceci accompagné de petites blagues bien marrantes, arrosées des réflexions assez réfléchies d’Antoine et avec un soupçon de musique. Et pas de la merde, la musique!
Aves des avalanches de tubes?… Radio E-VA-SION, bien sûr!
Mais après un bon souper, nous attend le plus excitant du séjour: la Vaisselle avec un grand V. Celle qui nous fait vivre des moments inoubliables… Autour d’une belle bassine, une éponge à la main, évasion pour nous donner du courage, nous frottons avec tout notre cœur (heu, est-ce peut-être –sûrement– exagéré?). Il fait un peu froid, Jennifer a alors une super idée: un feu de camp, comme chez les vrais scouts! Avec du bois mouillé, royalement 5 allumettes, un fond de briquet, du papier merdique, le souffle courageux de Jennifer et l’appui moral d’Isabelle, TOUT est possible, y compris l’échec. C’est clair, le feu sera reporté au mois d’août.

La nuit porte conseil…

15 avril
Oh le soleil est là pour nous réveiller. Cette deuxième nuit fût excellente pour chacun. Mais le réveil est toujours aussi complexe. Didier va chercher le p’tit déj pendant que nous nous habillons. Fanny et Antoine sont déjà debout en pleine forme et Isabelle commence à ouvrir les yeux. En ce qui concerne Jennifer, c’est la catastrophe. Impossible de la faire sauter hors du lit. A nouveau, grâce à Didier, elle décide d’ouvrir les yeux. Prêt à prendre la photo de l’année 1999?
Choix du petit déjeuner: thé, café, cacao… quel luxe! Avec une baguette au choco ou à la confiture!
Avec ça, on peut commencer la journée, en force: pliage des tentes et rangement très aisé avec les muscles d’Antoine, la bonne humeur de Fanny et Jennifer. Didier nous aidera quand même un petit peu. Que c’est lourd la remorque!
Merci soleil de nous refaire découvrir les blocs de la forêt de Fontainebleau! Le paysage est vraiment splendide et nous en profitons au max.
Tout ceci mérite bien un couscous à la Didier! Un délice, à part les pois qui seront un peu lourd à supporter par après. C’est là que vient la fin du rangement… Mais ce n’est pas encore fini!

Nous remontons sur les blocs! Maintenant que nous avons acquis pas mal d’assurance, nous franchissons tous les obstacles à la perfection. Bon OK, il y aura encore quelques blocages vite réglés.
Le meilleur a toujours une fin: snif, snif… Il faut partir…
Les embouteillages de la banlieue parisienne nous attendent avec impatience… yeah!!! Heureux est Didier au volant de sa superbe voiture. C’est là que radio Evasion est très importante!
Mais embouteillages parisiens signifient aussi conducteurs parisiens tarés! Hé oui, une p’tite dame bien sypa nous rentre dans le derrière. Heureusement il n’y a pas de blessés, ni voiture, ni les passagers. Mais pourquoi devons-nous nous arrêter? Les flics français se demandent curieusement où est passé la plaque et le pare-chocs avant de ta voiture, Didier? Allé, ce n’est pas grave, on perd encore un peu de temps chez le garagiste du village et on reprend la route direction Belgique. En espérant que plus rien ne viendra couper notre élan. On aura tout eu!
Pause pipi et FRITES au bord de l’autoroute. Des frites tant désirées par Isa et Jennifer! Un petit coup de fil aux parents afin de les rassurer. Et Bob est toujours là pour nous tenir réveillés.
Voilà, on est de retour au Berlaymont; il est 23h. Tout est fini et les parents sont déjà là, à nous attendre.

Ce fût un moment mémorable et la seule chose que nous avons regretté est Pascale bien sûr.
Nous avons appris beaucoup durant ces trois jours et remercions Didier très fort… Applaudissement s.v.p.

Isabelle