Récit de l'activité
Le stage d’escalade dans les Calanques (France)
Dans la série : « Nouvelle destination »
Waterloo, Disport, samedi 31 mars, 5h30.
Le parking est étrangement vide en ce matin glacial : juste deux ou trois voitures stationnées par-ci par-là. Un peu plus loin une camionnette verte. Personne ne peut se douter qu’à son bord elle transporte les 6 agents spéciaux de la brigade du CNDNT (CESAM Nature Découverte de Nouveaux Territoires). Leur mission : prouver qu’on peut survivre à travers un territoire inconnu pendant une semaine.
La première épreuve : le réveil à 4h00 pour essayer d’arriver à l’heure (et oui, le sommeil c’est sacré !!). Présentons nos 6 agents : comme d’habitude, nous avons les deux sergents Didier et Pascale. Ensuite les soldats Antoine et Sébastien Mesmaeker, le soldat Pierre et le soldat Jennifer. Après un petit trajet de plus ou moins 1000 km et même si le passage du Viaduc de Beez s’est fait dans le brouillard, l’arrivée à Cassis, elle, s’est fait sous le soleil.
Cassis, France, samedi 31 mars, 19h00.
Deuxième épreuve : dresser le campement. Alors tant qu’il s’agit des petites tentes tout va bien, mais la tonnelle c’est autre chose. Pierre le connaisseur !!! pas tant que ça apparemment. Après une bonne nuit froide (non pardon GLACIALE) nos agents sont fins prêts pour entamer leur mission.
Troisième épreuve : escalade... Un jeu d’enfants me direz - vous mais pas tant que ça... Ni escaliers, ni ascenseurs, et encore moins de téléphériques ou de tire-fesses pour parvenir au sommet de ces longues, longues, longues voies. Juste quelques broches en fer enfoncées on ne sait comment dans le rocher, une corde et une grande dose de courage. Car pour monter, il faut utiliser les mains et les pieds et surtout ne pas lâcher sinon retour à la case départ. On commence facile : 3c, 4a et au fur et à mesure que les jours passent nos agents s’améliorent et la difficulté augmente : 5b, 5c ; et même jusqu’au 6a, 6b, 6c en tête évidemment, à la fin du séjour.
Le temps fut splendide les premiers jours et par un jour de mauvais temps (entendons-nous sur le terme : « mauvais temps » signifie que le ciel est légèrement voilé, le soleil joue à cache-cache avec les 3 ou 4 nuages. Réf : « Dictionnaire illustré des Calanques éd. 2001 »).
C’est donc le temps parfait pour la quatrième épreuve : randonnée... De la marche mais que c’est facile pensez-vous. Détrompez-vous, là encore pas de chemins macadamisés, pas de routes larges et bien plates, pas de pentes ne dépassant pas le 2%, et n’espérez pas voir un grand panneau de signalisation vous indiquant le chemin. Non, juste des chemins étroits et caillouteux à peine visible, des pentes escarpées et une carte pour le cas où vous sauriez où vous êtes. Mais nullement impressionnés, nos 6 soldats bravèrent les éléments : la pluie et le mistral, et retrouvèrent finalement le chemin de leur tente.
Quelques épreuves furent rajoutées au programme comme la baignade en mer méditerranée, l’école de vol, les sauts dans la mer du haut d’un rocher. Petite 6c en tête,... toutes ces petites épreuves qui font la différence entre une « tapette » et un « homme ». Et le dernier jour les 6 soldats partirent pour une salle de bloc. Une petite détente avant de replier le campement.
La dernière épreuve fut pour le dernier jour, ranger le restant du camp, manger le petit déjeuné, terminer le rangement des malles, et embarquer-le tout dans le minibus tout ça en 1 heure pour partir à 7h30 pile. Mission réussie.
Waterloo, Disport, dimanche 8 avril, 19h00.
Ce stage fut donc une réussite complète. Et nos 6 soldats repartirent un peu à regret vers le pays natal, mais la tête pleine de merveilleux souvenirs de ces superbes paysages et de leurs aventures excitantes.
Rapport de mission du soldat Jennifer.
Jennifer, 18 ans.